You are currently browsing the monthly archive for mars 2012.

Le train arrive en gare et la masse uniformément répartie sur le quai s’agite de manière désordonnée pour se stabiliser petit-à-petit au rythme du ralentissement des wagons pour finir par former des grappes denses agrippées aux portes qui vont s’ouvrir. Me retrouvant au milieu de l’une d’elle, je refuse de lutter comme certains le font pour entrer au plus vite et s’assurer une place assise. Ainsi rejeté en queue de grappe, je pénètre à l’intérieur du wagon et aperçois un dernier siège libre. Je m’y rends nonchalamment, indiquant par là un certain mépris à tout ceux qui se sont comportés comme des animaux durant la montée dans le train. Affairé à mon installation, je ne remarque pas tout de suite la femme en face de moi. Mais au moment de m’asseoir, mes yeux s’attardent sur ses jambes habillées de bas noirs dont la jupe courte laisse apparaître la limite plus foncée et le haut de la cuisse nue. Une première vague d’excitation monte en moi et se voit vite rejointe par une seconde lorsque son parfum m’envahit les sens. Je me retrouve aussitôt plongé 5 ans en arrière, je jour ou V., collègue et partenaire de jeux érotiques, débarqua dans mon bureau, même bas, même parfum, avec une idée bien précise en tête. J’avais tout de suite remarqué ses yeux pétillants de malice. Et je n’eu plus aucun doute lorsqu’elle referma la porte derrière elle. En s’approchant de moi elle remonta un peu sa jupe, juste assez pour voir qu’elle ne portait aucun sous-vêtement. Une fois à ma hauteur, dans un geste rapide et précis, elle ouvrit ma braguette, fit émerger ma queue évidemment prête, se retourna et s’empala jusqu’au fond. Je pris se seins dans mes mains et pinçais de plus en plus fort ses tétons à mesure qu’elle accélérait les mouvements de son bassin. Je ne voyais pas son visage, mais je savais qu’elle se pinçait les lèvres pour ne pas crier, comme elle aimait le faire d’habitude. J’entendais néanmoins de petits gémissements, certains plus fort que d’autre, et qui me semblaient pouvoir être perçu dans le couloir ou les bureaux adjacents. Cette situation hautement risquée décuplait le plaisir et c’est très vite que je jouis en elle, lui arrachant presque un sein et un cri.

Bien évidemment, le souvenir de cet épisode bombe mon jeans et allume dans mes yeux un feu que la femme d’en face ne manque pas d’observer. Elle me regarde intensément, décroise lentement ses jambes, les écarte, les rapproche, et les recroise tout en passant la main dans son décolleté. Je sens que je ne vais pas tarder à me lever pour aller l’attendre au toilettes. Mais soudain, elle dépose sa main sur la cuisse de son voisin et me sourit. Je ne sais si c’est un sourire moqueur ou complice et ne le saurai jamais. Je reste là avec mon sexe bandé, des fantasmes plein la tête et 20 min de trajet à subir en face d’elle…

Mesdames, envoyez-moi une photo de vous qui attise mon imagination et je la posterai ici accompagnée d’un texte inspiré par celle-ci.

Je promenais mon désespoir et ma guitare dans les rues vides de Baltimore
Lorsqu’elle émergea du brouillard dans un halo d’or
Silhouette gracile sculptée dans l’airain
Le sein subtile et le sourire taquin
J’improvisais quelques paroles sur des accords approximatifs
Espérant une obole sous forme de regards lascifs
Apparemment séduite par ma maladresse
Elle glissa très vite dans ma poche son adresse

Je promenais mon sourire et mes désirs dans les rues bondées de Baltimore
Déjà tendu par l’envie de posséder son corps
Elle m’ouvrit la porte vêtue de rien
Laissant pour plus que morte la plus belle de toutes les catins
Je n’hésitais pas une seconde à sortir mon vit expressif
Qu’elle avala comme on explore le monde, m’arrachant rapidement des râles plaintifs
Mais c’est en voyant dans le miroir le sillon entre ses fesses
Que j’eu pour elle, sentiment dérisoire, une infinie tendresse

Je promenais hardiment ma queue dans la douceur humide de Baltimore
Comme on plante un pieux pour indiquer un trésor
Accélérant comme un forcené mes coups de reins
Je voyais onduler ses splendides seins
Ce moment, au-dessus de tous, était jouissif
Lorsque dans sa toison rousse je me répandis comme un chien agressif
Et c’est avec un amour naissant que je lui prodiguais une dernière caresse,
Quand elle me rejeta vivement, telle une farouche tigresse

Ainsi, je repartis promener mon désespoir et ma guitare dans les rues à nouveau vide de Baltimore

Comment cet olibrius souffrant de Peyronie pouvait-il espérer trousser la stéatopyge mais néanmoins belle Edna?
Seul son satyriasis exacerbé pouvait encombrer son cerveau de tels désirs. Mais c’était sans compter sur la nymphomanie de la dame.
Ainsi, il ne dut pas insister beaucoup pour qu’elle se misse nue devant lui et réciproquement. Ce qui les fit rire tous les deux de leur particularités individuelles.

Quant à la suite, la décence m’oblige de la taire, car il y est moins question de sexualité que d’acrobaties et de musée des horreurs…

La fenêtre ouverte laisse passer l’air
Qui caresse les corps maintenant repus

——————————————————

Le liquide perle à la surface de la peau
Le membre s’approche lentement
Bientôt de l’éléctricité dans tout le corps

——————————————————

Elle voit par la fenêtre
Elle ne voit plus par la fenêtre
Elle voit par la fenêtre

Qui saura me prendre...

BelleIngénue

Source

Un couteau à la main. La lame froide contre le corps. La crainte d’une coupure. L’envie d’une coupure. Et l’arrête tranchante libérant les seins. Les magnifiant, blancs sur toile noire. Le couteau, toujours, qui glisse sur les les aréoles. Les fait frémir. La crainte, encore. L’envie, toujours. Puis la lame plus bas. Ouvrant une fente devant le fente. L’humidité sourd, mouille la lame. L’arme se retourne et devient manche. Sans danger. Large. Rond. Long. Il se glisse à l’intérieur. La main qui le tient se crispe, mais ne faiblit pas. La manche disparaît. Happé. Mangé. Gémissements de part et d’autre. Jouissance. De part et d’autre.

Son corps se mouvait en elle faisant bouger son soutien-gorge au rythme des mouvements de l’apollon. La plaisir gorgeait sa caverne de sucs rendant la pénétration aisée et rapide. Le va-et-vient devint frénétique, les peaux s’échauffaient et le membre tendu à son maximum se répandit au fond de l’antre chaud en saccades salvatrices, synchronisées avec les soubresauts de l’âme de la belle.

Peut-être une chambre d’hôtel ou un appartement miteux.
Elle, entre deux âges, légèrement en surpoids, allongée nue sur le lit.
Lui, en caleçon, très maigre, barbe d’une semaine, assis dans un canapé crasseux, lisant le Monde.

  • Rien de bon, tout ça, moi j’te dis, rien de bon.
  • (soupir)
  • Les banques, les états, les politiciens, tout se désagrège…
  • (soupir)

Elle descend la main vers son sexe, frotte doucement son clitoris et commence à émettre des petits gémissements

  • Tu vas pas recommencer?!
  • Ca fait combien de temps que tu ne m’as pas baisée?
  • Tu ne me fais plus bander, tu ne me fais plus bander!
  • Tu préfères t’exciter en matant des jeunes filles, c’est ça?!
  • Arrête, ne sois pas stupide en plus. Plus rien ne m’excite. Je suis las. Las. Las.
  • Regarde-moi!

Elle s’assied a bord du lit, les jambes écartées. Se caresse les seins, lèche un téton.

  • Tu vois, il ne se passe rien. Pas la moindre réaction dans mon caleçon.

Elle continue.

  • Arrête, tu es ridicule.

Elle retourne s’allonger sur le lit. Attrape un livre (peut-être Stephen le héros de Joyce, peut-être un autre livre, et commence la lecture en marmonnant.)

  • « L’esprit à l’instant de la création est pareil au charbon sur le point de s’éteindre. Lorsque l’on se met à composer, l’inspiration est déjà sur son déclin comme de la braise prête à s’éteindre et que, seul une influence invisible, tel un vent inconstant peut redonner un éclat éphémère. »
  • Tu ne peux pas lire en silence?
  • (soupir)

Elle lit en silence, parfois on la voit sourire. Lui lit aussi, mais ne quitte pas son air préoccupé.
Le temps passe. Parfois il soupire de désespoir. Parfois il s’apprête à parler, mais finalement ne dit rien.
Au bout d’un temps, elle dépose le livre avec précaution sur la table de chevet. Elle se lève et se dirige vers lui. Elle s’agenouille entre ses jambes et sors son sexe tout ramolli du caleçon. Elle le prend en bouche.

  • Tu fais quoi, bon sang?
  • J’essaie encore. Qui sait, peut-être que ton corps se rappelle comment faire.
  • Lui repoussant la tête. Mais arrête, tu me dégoûtes. Tu ne penses qu’à ça. Petite traînée.
  • Mais qu’avons-nous d’autre? Dis-moi? Il n’y a plus que la baise pour nous sentir encore vivants. Pour croire encore que tout cela en vaut la peine. Je te déteste. Mais baise-moi, s’il-te-plaît. Baise-moi!
  • La repousse avec le pied. Mais fous-moi la paix! Tu es pathétique. Il n’y a aucune raison de s’accrocher à un quelconque espoir. Ta naïveté me donne envie de vomir. Tu ne vois pas que tout est perdu. Tout!

Il remet son sexe dans le caleçon, attrape son journal et le lit (ou fait semblant de le lire). Elle reste au sol, recroquevillée sur elle-même. Il semble qu’on l’entend sangloter. Discrètement, il glisse la main dans son caleçon, attrape son sexe et se masturbe.

  • A part. Mais bande, putain, bande! Je t’en supplie, redresse-toi. Sois fière!

Sa queue reste désespérément molle. Il la lâche d’un geste brusque. Semble se mettre à sangloter  mais se ressaisit vite. Il la touche du bout du pied.

  • Arrête de chialer, bordel. Va te coucher. Dors un peu.
  • Je ne fais que ça!
  • Alors, lis! Ou va te masturber! Mais fous-moi la paix.

Elle se lève, disparaît. On entendu du bruit. Elle fouille dans un tiroir. Elle revient. Un vibro à la main. Elle se met sur le lit. Allume le vibro. On entend le bruit de vibro assez fort, il est réglé au maximum. Elle l’approche de son sexe. Hésite. Le laisse tomer au sol encore allumé. Ils restent comme ça, on ne sait pas combien de temps. Dehors, petit-à-petit, la nuit se fait.

Rideau